En moins d’un quart de siècle, les technologies numériques se sont imposées dans un grand nombre de nos activités et ceci à tous les âges de la vie. Les enfants de 2 ans sont 84 % à regarder la télévision au moins une fois par semaine. Entre 3 et 17 ans, la moyenne de temps passé devant les écrans est de 3 heures par jour en France1. À cet égard, la crise de la Covid-19 et les confinements successifs que nous avons connus n’ont, une fois de plus, pas épargné nos enfants. Le phénomène d’exposition croissante aux écrans est bien réel, et il doit nous alerter. La communauté scientifique avec laquelle je travaille étroitement depuis trois ans, notamment dans le cadre de la politique des 1 000 premiers jours, s’accorde sur les dangers que représentent une surexposition aux écrans représente souvent une surexposition aux écrans. Cette surexposition aux écrans bien qu’encore trop peu investiguée, est corrélée à une diminution de l’activité physique, trop souvent à une exposition précoce aux contenus violents et à caractère pornographique et, lorsqu’ils sont mal utilisés, à des troubles relationnels. Il est impératif de mieux connaître ces dangers, de les prévenir et en définitive d’y remédier, sans renier le potentiel éducatif et ludique des outils numériques. Si le « pas d’écrans avant 3 ans » doit rester le mot d’ordre, la promotion d’un usage raisonné et raisonnable des écrans pour les enfants et adolescents constitue la ligne directrice du présent plan d’actions. Un usage raisonné des écrans est possible, mais il n’est pas inné. Il doit s’accompagner d’une révolution des pratiques par une sensibilisation des enfants à ce sujet afin de les responsabiliser, un accompagnement des parents qui sont souvent dépourvus face à cette problématique qu’ils maitrisent parfois mal et un soutien des professionnels au contact des enfants. Pour répondre à l’ensemble de ces enjeux, le Gouvernement engage une série d’actions dans le présent plan, qui sera bientôt complétée par un volet sanitaire traitant du repérage et de la prise en charge des troubles liés à une surexposition aux écrans.
Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles
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