La pédagogie positive
Pour cette partie, nous allons vous aider à mettre en œuvre une parentalité positive dans l’éducation des enfants.
Mais avant cela intéressons nous encore à nos enfants
L’individu dans son processus d’apprentissage utilisera donc plusieurs sens,
-Le cognitif, cerveau
-émotionnel : individus et son vécu
-Le somatique : les sens.
Savez vous quel est le profil d’apprentissage de votre enfant ? Est il plutôt Visuel ? Auditif ou verbal ? Sensoriel ? Mixte ?...
La faculté d’apprentissage dépendra pour beaucoup de son adaptation à son profil. Bien entendu les enfants ayant les plus grandes facilités d’apprentissages, restent ceux pouvant aller sur plusieurs profils.
Essayer donc de définir le profil de votre enfant.
Poser lui une question simple.
Imagine toi jouer dehors, et demandez lui de vous retranscrire ce qu’il perçoit en lui. Est ce des images de lui en train de jouer ? Des bruits de ballons, de rires…l’herbe sous ses pieds. Toutes ces informations vous donneront des indications essentielles sur le profil de votre enfant.
Une fois le profil définit, nous pouvons commencer le processus.
Votre enfant a besoin de repères. Les spécialistes définissent la routine à partir de 21 jours consécutifs de répétition. Alors ne vous disperser pas dans vos habitudes, l’enfant a besoin de ce cadre pour se sentir en sécurité.
Pour vous aider a ceci réaliser avec vote enfant un tableau.
Il vous permettra d’installer la routine et de récompenser les efforts. Car l’important dans la pédagogie positive est de prendre en compte l’effort et non le résultat. Vous risqueriez de mettre une étiquette a votre enfant qui lui semblera comme inné (meilleur en math, plutôt sportif) et ceci l’empêchera d’évoluer dans les autres domaines s’ouvrant à lui.
A chaque moment de vie, favoriser la prise de décision de la part de vote enfant. Laissez le choisir son parfum de yaourt, son histoire, ses vêtements. Autant de choix qui l’aideront plus tard dans ses prises de décisions. Il n’a pas encore de décision bouleversante pour sa vie à prendre, mais a son échelle, elles sont importantes. Avant de se laisser guider par ses nounous, éducateurs, enseignants, ce sont ces étapes sur lequel il peut avoir une influence. Si le choix n’est pas le bon, encouragez l’acte mais ne jugez pas la personne.
Votre enfant aura besoin de vous pour ‘aider a trouver sa confiance en lui. Pour cela il voudra se faire plaisir dans son quotidien. Plaisir d’apprendre, de jouer. Mais également faire plaisir à l’adulte pour avoir une reconnaissance, une valorisation.
Faisons un focus sur la différence entre estime de soi et confiance en soi.
Avoir confiance en soi permet :
-D’avancer dans la vie,
-Savoir se débrouiller,
-Savoir s’adapter,
-Mener a bien ses projets,
- Entrer en relation avec les autres.
L’estime de soi quand a elle est sommes toutes assez basique. L’enfant voudra être aimer, avoir de la valeur et être accepté comme il est.
Projetisez également vos taches. L’enfant a besoin de savoir pourquoi il va lire ce texte, apprendre cette table de multiplication. Intégrer cet apprentissage dans un projet global d’éducation voir de vie. Dans son évolution, votre enfant passera par des phases où il/elle voudra être médecin, sportif, professeur. Utilisez les projections, les idéalisations de vos enfants pour intégrer l’apprentissage dans ce sentiment. Si tu veux être médecin, il faut savoir bien écrire pour les comptes rendus, bien compter pour la science…
La projétisation permettra également la structuration en sous taches. Votre enfant ne peut pas recevoir une information et en émettre une. Pensez a finir une tache avant d’en commencer une. Effacer un dessin ou prendre une nouvelle page avant d’en commencer un autre.
Ces détails d’organisations sont d’autant plus important que votre enfant aura l’ensemble de ses facultés sur la tache unique qui lui permettra de la réaliser plus facilement et plus rapidement.
Alors rendez le acteur de son éducation. Fini les cris, les menaces. Soutenez le, aidez le a tracer son chemin.
Mais la pédagogie positive ne se cantonne pas seulement à une philosophie et un tableau des taches. Il y a aussi notre formulation.
C’est a nous parents d’adapter notre langage. Pour votre enfant la négation n’existe pas encore. Par contre, un bol d’eau chaude il connaît.
A exprimer un interdit par une négation, l’enfant ne retiendra que ce qu’il connaît. En l’occurrence, ne Touche pas ce BOL CHAUD. Il retiendra touche bol chaud. Instinctivement ceci engendrera une réaction mécanique de l’enfant. Formuler alors vos conseils, plutôt que les interdits.
-La gazinière c’est papa ou maman qui la touche.
-Pour descendre les escaliers tu te tiendras à la rambarde.
-Le feu c’est papa ou maman qui l’allume.
Ainsi l’enfant aura tendance à appliquer la consigne qui est claire pour lui. Alors aidez le à évoluer dans un monde avec des éléments précis, plutôt que de le laisser lui même faire son analyse.
En conclusion, puisque qu’apprendre n’est pas un acte spontané́ mais qu’il demande un effort soutenu et risqué, il faut éliminer les sources d’inquiétude et offrir les possibilités de s’épanouir, de se sentir concerné par l’apprentissage, et d’avoir envie de s’investir. Ainsi, on limitera les risques d’ennui. Il est donc primordial d’associer a votre barrière d’escalier une explication sur celle ci et les risques encourus pour ne pas que cette « prison » devienne anxiogène
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